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Djibouti

Contexte humanitaire

Classé parmi les pays les moins développés selon l’indice de développement humain (170/187), Djibouti est une terre de forts contrastes. Avec un climat aride, le pays subit de manière récurrente de longues périodes de sècheresse qui affectent les populations vulnérables à travers le pays, et principalement en zones rurales. Le manque de pluies des dernières années décime en effet les troupeaux ainsi que les zones de pâturage et pousse les populations à un exode rural. Environ 60% de la population réside ainsi à Djibouti-ville, sa capitale.

Cet exode augmente la dépendance des populations urbaines vis-à-vis de l’extérieur, en particulier de l’Ethiopie, pour la satisfaction des besoins primaires: l’alimentation dont plus de 90% est importée, mais également l’énergie ou l’eau potable.

Les opportunités de revenus limitées et fluctuantes, du fait d’un taux de chômage de 60 %, et les prix élevés de la nourriture de base et de l’eau potable ont réduit les mécanismes d'ajustement des ménages et le moindre choc externe a donc un impact dévastateur.

La dernière analyse du Programme Alimentaire Mondiale (AGVSAN) d’octobre 2014 montre qu’à Djibouti, 14,5% des ménages sont en insécurité alimentaire. C’est en milieu rural que ces ménages sont les plus exposés, avec une moyenne de 46,1% des ménages en insécurité alimentaire (58,1% pour la Région d’Obock).
De plus, l’accès limité à l’assainissement et la faible connaissance des bonnes pratiques d’hygiène induisent une occurrence élevée des maladies diarrhéiques.

Cette situation a un impact direct sur le taux de prévalence de la malnutrition aiguë des enfants de moins de 5 ans. La dernière enquête CAP (Connaissances, Attitudes et Pratiques) du Programme National de Nutrition (décembre 2013) révèle des taux de malnutrition aigüe côtoyant ou dépassant les seuils d’urgence pour certaines régions. La prévalence de la malnutrition aigüe globale est estimée à 17,8% au niveau national et varie entre 14,7% pour atteindre jusqu’à 25,7% en région d’Obock. Celle de la malnutrition aigüe sévère est de 5,7% au niveau national (6,9% à Balbala).

Les capacités du Ministère de la Santé à intégrer le Programme National de Nutrition dans ses infrastructures urbaines et rurales sont limitées par le manque de ressources financières et humaines.

Djibouti

géré par

ACF FRANCE

début de la mission

2011

zones d'intervention

Djibouti

22 320

bénéficiaires

6 736

nutrition

16 675

Eau, assainissement, hygiène

37

travailleurs

5

EXPATRIÉS

32

NATIONAUX

6 736

nutrition

16 675

Eau, assainissement, hygiène

5

EXPATRIÉS

32

NATIONAUX

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