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Histoires

Il n'y rien que l’on puisse faire : pas de bétail et rien à cultiver

Senegal

 

Le petit Mamadou Sow a deux ans et le tour de son bras ne fait que 9,7 cm. Sa situation est critique: en dessous de 11 cm (quand le mètre qui mesure le périmètre atteint la couleur rouge), on considère que l’enfant a besoin d’une aide d’urgence.
Sa mère, Ramate Ba, explique que plusieurs facteurs sont responsables de la malnutrition sévère dont souffre son fils et qu’elle a dû le laisser à l’hôpital d’Oussuguru : « Nous vivons à Siry Nuoro, un petit village du Matam où il n’y a pas d’eau potable. Pour avoir de  l’eau propre, je dois marcher pendant des heures, et ça, je ne peux pas le faire tous les jours. J’ai pu allaiter Mamadou mais après, je n’ai pu le nourrir qu’avec de la semoule et du riz. Quand c’est possible, je lui donne aussi du lait de vache, mais les animaux du village meurent les uns après les autres à cause de la chaleur et il n’y a presque plus de lait. C’est mon deuxième enfant, le premier va bien. Mais Mamadou, non, il souffre de diarrhées et de vomissements ». 

La mère explique qu’ils n’ont pas de pratiques d’hygiène « Dans le village, nous n’avons pas de latrine, ni aucune infrastructure sanitaire sur lesquelles s’appuyer si nous tombons malades » poursuit Ramata. Ramata est allée seule à l’hôpital. Son mari et père de Mamadou est agriculteur mais il a perdu son travail. « Mon mari ne travaille pas, dans le village, il y a très peu d’homme mais aucun d’eux ne travail. Il n’y a rien qu’on puisse faire : pas de bétail et rien à cultiver ».

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