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INTERVIEW DR. TRAORÉ

 

Est-ce que cela a été excitant pour toi de participer à la mise en œuvre de cette nouvelle intervention ?

Je ne dirais pas excitant mais plutôt enthousiasmé et honoré de faire partie de ce comité de mise en œuvre et de recherche. En tant que scientifique, toute recherche pouvant mettre en évidence des atouts ou pouvant mettre en exergue des capacités qui peuvent contribuer à maximiser ou potentialiser les actions sanitaires ; de surcroits, y prendre part ne peut être qu’honneur car, te permettant d’y apporter ta petite touche.

En tant que professionnel, quelle est votre impression par rapport à cette nouvelle stratégie de prise en charge des MAS ?

Je pense que de telles initiatives doivent contribuer à rehausser les indicateurs de santé et permettre une implication effective des communautés dans les questions santé de leur population.

Ce concept n’est pas nouveau pour moi mais j’avoue que j’ai appris lors de la mise en œuvre de ce projet.

Quelles ont été les difficultés que vous avez éprouvées durant la période de mise en œuvre du programme ?

Comme dans toute nouvelle intervention, il y a eu quelques difficultés pour la coordination avec notre partenaire ACF. Les procédures de l’Organisation sont différentes de celles que nous avons au Ministère, et quelques activités ont été retardées.

Il y’avait aussi des difficultés de coordination sur le terrain selon les différentes modalités entre autres la couverture des sites ASC par le médecin d’appui mis à la disposition des districts et aussi la formulation des certains indicateurs de suivi.

Une autre difficulté était le suivi des ASC par les DTC et leur dotation ou renouvellement en intrant de prise en charge.

Selon vous, comment est-ce que les équipes ont vécu la mise en œuvre du projet ?

Je reconnais que les équipes ont été plus opérationnelles que possibles malgré les insuffisances dans la coordination et le retard accusé sur cette phase du projet.

Les équipes des districts ont été bien encadré par le Directeur régional de la santé qui a porté un intérêt particulier et un suivi rigoureux de la mise en œuvre.

Comment est-ce que les familles et la communauté ont-elles accueilli ce programme ?

Pour les communautés c’était un soulagement. Ils ont, d’ailleurs, émis le souhait d’élargir le paquet des ASC.

Les communautés ont surtout assuré leur rôle de tuteur des ASC en facilitant leur intégration.

Selon vous, quels sont les principaux défis à relever pour la mise en œuvre effective de l'iCCM ?

C’est surtout le plaidoyer pour l’intégration des plus hautes autorités sanitaires à y adhérer au concept afin de faciliter sa mise à échelle.

Un autre défi, c’est la coordination entre les acteurs opérationnels.

A mon avis, l’iCCM reste une des stratégies la plus efficiente pour l’amélioration des indicateurs de nutrition à travers l’accessibilité aux soins de santé par les communautés.

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