Sucess story : la disponibilité d'une eau de qualité et en quantité suffisante change la réalité d'un centre de santé au Mali

« La transformation de la pompe à motricité humaine (PMH) en système hydraulique villageois amélioré (SHVA nous a permis d’avoir de l’eau de qualité et en quantité suffisante dans notre centre » (ICHIRACH, 32 ans, Directeur technique du centre de santé communautaire de Beregoungou).

L’indisponibilité de l’eau potable dans le centre de santé constituait un problème majeur lors des accouchements, pour l’hygiène des matériels et des toilettes, pour l’eau de boisson des patients et du personnel. Tous ces manquements contribuent à la contraction des infections nosocomiales.

Les conditions de travail étaient très difficiles. Il y avait chaque fois manque d’eau dans les différentes unités à savoir : la maternité et la salle de consultation. Cette situation augmentait les risques d’infection liés aux liquides biologiques dans le centre. Le personnel et les patients étaient obligés de payer de l’eau en sachet pour la consommation d’eau de boisson. Cela a engendré des dépenses financières considérables pour les usagers du centre.

Action contre la faim à travers le projet « PROJET DE REPONSE A L’INSECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE INTEGRANT LA PROTECTION-RIAP » financé par la coopération suisse, a réhabilité la Pompe à Motricité Humaine (PMH) du centre de santé en Système Hydraulique Villageoise Amélioré (SHVA) avec la mise en disposition d’une borne fontaine et la connexion des salles de soins au réseau d’eau. Cette action à contribuer à améliorer l’accès à l’eau potable, sa disponibilité pour l’adoption des bonnes pratiques d’hygiène dans le centre.

© Action contre la Faim

En outre, les ménages environnant du centre ont également bénéficié d’une borne construite en dehors du centre.

« Lorsque le château est réalisé ça été une grande joie pour tout le monde (personnel du centre, patients et ménages voisins qui se plaignaient tous de la qualité de l’eau de la pompe). Chaque jour, on s’approvisionne en eau à partir du château pour assurer les besoins du centre de santé. Nous ne payons plus d’eau en sachet. L’hygiène dans le centre s’est beaucoup améliorée avec la présence permanente de l’eau dans les différentes unités comme la maternité et la salle de consultation ». Cela a permis de diminuer considérablement les risques d’infection nosocomiales.

Un comité de gestion a été mis en place pour une utilisation et gestion durable des installations. Je suis très content maintenant car mes patients utilisent et apprécient beaucoup la qualité de l’eau. Grâce aux changements positifs que le projet a apportés, ICHIRACH s’engage à suivre pleinement l’entretien et la maintenance du château par l’Association de Santé Communautaire (l’ASACO).

Le problème de l’eau dans le Cscom étant un vieux souvenir pour moi, je demande maintenant à Action Contre la Faim et son partenaire de nous aider à construire nôtre Centre de Santé en dur.

« Je remercie beaucoup la coopération suisse pour cette action. 

Chez nous en sonrhai on dit : « Houna si barra bila hary » (l’eau c’est la vie) Celui qui t’a donné de l’eau t’a tout donné. Une fois de plus grand merci à vous pour toutes vos bonnes actions à l’endroit des personnes les plus nécessiteuses. Que le bon Dieu vous bénisse.