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Histoires

Témoignage a Tiney Mahamat Taher, une femme membre du groupement maraîcher

View of a market in Mao, in the region of Kanem in Chad.

Photo: Ferhat Bouda 

Mission TCHAD – Province du Kanem

RECUEIL DE TÉMOIGNAGE D’UNE FEMME MEMBRE DU GROUPEMENT MARAÎCHER

Je suis Tiney Mahamat Taher, membre du groupement Allah-Gourti vivant à Alfaris. J’ai 45 ans et j’ai 6 enfants. Avant le projet Confluences, nous n’avons pas de travail, le ouaddis était exploité par peu des gens car les surfaces maraichères ne sont pas accessibles à tout le monde et les femmes en sont les principales victimes à cause des us et des coutumes et il y avait très peu de rendement entretemps. Mon ménage payait tout sur le marché et mangeait très souvent des aliments moins préférés car moins chers. Le revenu de mon ménage dépendait principalement de la vente des petits ruminants, de la vente des produits de cueillette (datte) et de l’aide et/ou de don. Quand le projet Confluences a commencé, les agents ont fait le choix de notre ouaddis pour réaliser les activités du projet et ont voulu faciliter l’accès aux ouaddis et travailler avec les groupements à dominance féminine. A ce moment il y avait un groupement dans le village mais qui ne fonctionnait plus normalement à cause de manque d’appui dont un proche de la famille faisait partie des membres. J’ai demandé à mon mari qui était aussi impliqué dans tous le processus de me laisser intégrer le groupement et il a accepté. Je vois que le projet Confluences est venu nous aider dans le village et cela nous donne de l’espérance. Nous avons bénéficié de l’eau, des semences, des formations, de moulin, de motocycle et des sensibilisations. Grace à ce projet, nous avons pu mettre en pratique les connaissances techniques des cultures, exploiter une grande superficie du ouaddis et obtenu un bon rendement lors des récoltes. Maintenant j’ai beaucoup d’espoir pour moi et ma famille. Les revenus issus des ventes des produits maraichers m’ont permis d’être un peu autonome financièrement (diversification alimentaire, soin, éducation, AGR…), d’assister socialement la communauté et de participer à la cotisation des membres pour les éventuels besoins du groupement (maintenance des matériels hydroagricole, l’achat des intrants agricoles). L’octroi du moulin à alléger la souffrance (longue distance) des femmes dans la mouture des céréales et celui du motocycle a facilité le transport des produits maraichers (oignon, tomate, betterave,) et de cueillette (datte) vers le marché. Nous avons constaté que le mouvement des jeunes de notre communauté vers d’autres contrées a considérablement diminué en raison de leur implication. L’application des connaissances acquises me permettront de mettre en place très tôt durant la campagne maraichère 2021-2022, des travaux de nettoyage, de compostage, de pépinière, de confection des planches pour valoriser et profiter de l’appui du projet Confluences. Malgré tout, nous avons besoin plus d’encadrement technique de la part du projet et nous espérons que l’intervention soit élargie dans d’autres zones afin que les femmes vulnérables puissent en bénéficier car notre objectif est contrecarrer la faim en mettant en commun nos efforts.Je suis Tiney Mahamat Taher, membre du groupement Allah-Gourti vivant à Alfaris. J’ai 45 ans et j’ai 6 enfants.

Avant le projet Confluences, nous n’avons pas de travail, le ouaddis était exploité par peu des gens car les surfaces maraichères ne sont pas accessibles à tout le monde et les femmes en sont les principales victimes à cause des us et des coutumes et il y avait très peu de rendement entretemps. Mon ménage payait tout sur le marché et mangeait très souvent des aliments moins préférés car moins chers. Le revenu de mon ménage dépendait principalement de la vente des petits ruminants, de la vente des produits de cueillette (datte) et de l’aide et/ou de don.

Quand le projet Confluences a commencé, les agents ont fait le choix de notre ouaddis pour réaliser les activités du projet et ont voulu faciliter l’accès aux ouaddis et travailler avec les groupements à dominance féminine. A ce moment il y avait un groupement dans le village mais qui ne fonctionnait plus normalement à cause de manque d’appui dont un proche de la famille faisait partie des membres. J’ai demandé à mon mari qui était aussi impliqué dans tous le processus de me laisser intégrer le groupement et il a accepté.

Je vois que le projet Confluences est venu nous aider dans le village et cela nous donne de l’espérance. Nous avons bénéficié de l’eau, des semences, des formations, de moulin, de motocycle et des sensibilisations. Grace à ce projet, nous avons pu mettre en pratique les connaissances techniques des cultures, exploiter une grande superficie du ouaddis et obtenu un bon rendement lors des récoltes. Maintenant j’ai beaucoup d’espoir pour moi et ma famille. Les revenus issus des ventes des produits maraichers m’ont permis d’être un peu   autonome financièrement (diversification alimentaire, soin, éducation, AGR…), d’assister socialement la communauté et de participer à la cotisation des membres pour les éventuels besoins du groupement (maintenance des matériels hydroagricole, l’achat des intrants agricoles).

L’octroi du moulin à alléger la souffrance (longue distance) des femmes dans la mouture des céréales et celui du motocycle a facilité le transport des produits maraichers (oignon, tomate, betterave,) et de cueillette (datte) vers le marché. Nous avons constaté que le mouvement des jeunes de notre communauté vers d’autres contrées a considérablement diminué en raison de leur implication.

L’application des connaissances acquises me permettront de mettre en place très tôt durant la campagne maraichère 2021-2022, des travaux de nettoyage, de compostage, de pépinière, de confection des planches pour valoriser et profiter de l’appui du projet Confluences.

Malgré tout, nous avons besoin plus d’encadrement technique de la part du projet et nous espérons que l’intervention soit élargie dans d’autres zones afin que les femmes vulnérables puissent en bénéficier car notre objectif est contrecarrer la faim en mettant en commun nos efforts.

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