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Urgences

Réaction immédiate à l’urgence, post-urgence et réhabilitation

Qu’il s’agisse de catastrophes naturelles à grande échelle ou d’événements locaux de moindre ampleur, notre objectif est d’apporter un soutien aux populations touchées, notamment aux plus vulnérables, pour lesquels il peut faire la différence entre la vie et la mort. 

Urgences

Emergencia y ayuda humanitaria

 

Souvent, la télévision nous laisse stupéfaits en nous montrant les effets du passage d'un ouragan ou d'un tremblement de terre. D'autres fois, c'est la violence ou les déplacements massifs qui mettent fin subitement aux moyens de subsistance de groupes entiers de population. Ou même, dans les urgences invisibles, c'est la détérioration lente mais constante des conditions de vie qui exige une intervention humanitaire urgente.

Les interventions d'urgence, que ce soit en nutrition, eau et assainissement, ou en sécurité alimentaire, sont au cœur-même de notre mandat. Peu à peu, l'organisation s'est dotée des moyens et des méthodologies d'intervention les plus appropriées, gérées par une Équipe d'urgence prête à se mobiliser en moins de 24 heures 365 jours par an.

Toujours dans le cadre du mandat et de la stratégie de l'organisation, les facteurs déterminant la mise en œuvre de nos interventions d'urgence d'Action contre la Faim sont : les dimensions de la crise, le degré d'exposition de la population à celle-ci et leur capacité de réponse (vulnérabilité), les ressources disponibles pour intervenir, la valeur ajoutée et l'éventuel impact de l'intervention.

Dans les urgences provoquées par des catastrophes naturelles (ouragans, tremblements de terre, inondations, etc.) ou par des déplacements massifs de la population dus à des vagues de violence, le passage de la normalité à la situation de crise est souvent une question de quelques heures ou de quelques jours. Cependant, il y a d'autres urgences « silencieuses » qui sont le fruit de la détérioration progressive des conditions de vie de la population. Par exemple, celle qui est provoquée par l'augmentation des prix des denrées alimentaires ou par la perte du pouvoir d'achat de la population.

Dans les deux cas, la communauté internationale a établi des seuils qui, d'après certains indicateurs établis, donnent l'alerte. Par exemple :

  • le nombre de litres d'eau disponibles par personne et par jour
  • le nombre de latrines existantes dans une communauté
  • le nombre d'enfants de moins de cinq ans atteints de malnutrition sévère
  • les calories disponibles dans les aliments auxquels une personne a accès

 

CE QUE NOUS FAISONS

Action contre la Faim travaille dans les trois étapes de l'urgence

 

  • La contingence

Face à l’urgence, Acción contra el Hambre tâche d’être préparée et de préparer la population la plus vulnérable de façon à minimiser les dommages au moment où la crise éclate. À cette fin, elle conçoit et actualise des plans de contingence qui analysent tous les risques d’un contexte donné et qui prévoient les différentes réponses à différents scénarios d’action.

Trois autres lignes d'intervention avant l'urgence sont la prévention, l'atténuation et la préparation face aux catastrophes. Prenons l'exemple d'un groupe de communautés exposées aux inondations face à la crue d'un fleuve :

  • la prévention leur permettra de disposer de systèmes d'alerte précoce comme des règles pour mesurer le niveau de l'eau et des équipements radio pour les transmettre et donner l'alerte en cas de besoin.
  • l'atténuation leur permettra de compter sur de petits travaux comme des murs de soutènement pour retenir la crue des cours d'eau.
  • la préparation permettra à la population de connaître les possibilités d'évacuation ou les premiers soins pour minimiser les dommages

 

  • L'intervention d'urgence, pas à pas
  1. Alarme : l'alerte est activée. L'équipe d'urgence et le Responsable Géographique recueillent le maximum de renseignements possibles sur la zone touchée, le nombre de victimes et de personnes touchées, la capacité de réponse de la population et des institutions locales, les acteurs humanitaires présents dans la zone.
  2. Décisions rapides : L'Équipe d'Urgences et le Comité de Direction évaluent rapidement les renseignements et décident de mettre en place le dispositif d'urgence ou non.
  3. Mobilisation : si Action contre la Faim décide d'intervenir, les fonds nécessaires sont immédiatement mobilisés. L'organisation dispose de donneurs d'urgence continus : De plus, depuis le département de Communication, des membres, des entreprises et des donneurs particuliers peuvent être mobilisés pour l'urgence. En plus des fonds, l'équipe humaine et le matériel à envoyer à la zone sont mobilisés en quelques heures.
  4. Premier pas : l'Équipe d'Urgence et le matériel sont envoyés à la zone dans des vols commerciaux ou dans des avions spécialement affrétés pour l'urgence.
  5. Évaluation rapide des besoins : collecte de renseignements de première main et coordination avec les institutions et les organisations humanitaires présentes dans la zone afin d'établir la zone d'intervention et la population cible.
  6. Intervention : habituellement, la première intervention consiste souvent dans l'établissement de points d'eau sûrs, de latrines d'urgence, la distribution de kits d'hygiène et de matériaux de première nécessité (couvertures, bidons, ustensiles de cuisine). Il peut également être nécessaire de distribuer des aliments, normalement achetés dans la capitale ou sur le marché local (riz, huile, maïs, haricots, etc.).

Il s'agit alors de couvrir les besoins minimum de la population : 15 litres d'eau par personne et par jour, une latrine toutes les 20 personnes, 2200 kilocalories par personne et par jour et l'éradication de toute possibilité de flambée d'épidémies.

 

  • La post-urgence et le réaménagement

Une fois que les besoins de base de la population ont été couverts, le travail n’est cependant pas terminé. Plusieurs mois après le départ des caméras de télévision, il y en a encore beaucoup à faire pour revenir sur la situation existante avant la crise. Normalement, il faut reconstruire des infrastructures et des systèmes de culture. Ces interventions peuvent commencer trois mois après la catastrophe et durer jusqu'à six mois ou un an.

 

NOS PROJETS

  • Distribution de kits d’hygiène et d’articles de première nécessité
  • Distribution alimentaire
  • Distribution d’eau potable en camions citerne
  • Installation de stations de potabilisation
  • Centres de nutrition
  • Réhabilitation post-catastrophe

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